Tandis que selon ce bilan annuel, le nombre de blessés est toutefois en hausse, avec +2,2 %, le nombre d’accidents à +2,8 % et les hospitalisations à +1,5 %.
Ainsi, la vitesse excessive ou inadaptée reste la principale cause de ces accidents mortels de 2017, après analyse. Bien sûr, ajouté à cela, il y a toujours la surconsommation d’alcool, ainsi que le non-respect des dispositions de priorité.
Le 9 janvier, un « plan de 18 mesures » a été annoncé par le gouvernement, consistant en l’abaissement de la vitesse maximale de 90 à 80 km/h, notamment sur les routes secondaires à double sens et sans séparateur central de 400,000 km, à partir du 1er juillet.
Définition de la sécurité routière
La prévention routière, ou sécurité routière, englobe toutes les mesures utilisées pour empêcher les utilisateurs de la route d'être tués ou dangereusement blessés dans les accidents de la route, ou à alléger leurs conséquences. Les utilisateurs représentatifs de la route sont : les piétons, les cyclistes, les automobilistes, les passagers des véhicules et les passagers des transports publics routiers, essentiellement les autobus et les tramways.
La raison de l’abaissement de la vitesse de 90 km/h à 80 km/h sur les routes
Le gouvernement a mis en place cette politique d’abaissement de la limitation de vitesse sur les routes secondaires à double sens, dans le but d’enrayer la hausse de la mortalité routière. Cette décision est pas mal contestée par les antis.
Le premier ministre, Edouard Philippe assume dans Le JDD que : « Si pour sauver des vies, il faut être impopulaire, j’accepte de l’être ». Ces grandes mesures de sécurité routière, comme l’abaissement de la limitation de vitesse, le port de la ceinture, ceinture obligatoire à l’arrière des voitures, radars automatiques, et bien d’autres encore, ont toutes eu des impacts très nets sur la sécurité routière, en particulier sur la baisse de la mortalité routière.
La raison de cette concentration sur la vitesse et les routes secondaires
D’après les chiffres de la sécurité routière qui sont très clairs et nets, les routes hors agglomération sont les plus funestes, notamment les nationales à double sens, sans terre-plein central et les départementales. Effectivement, ces dernières représentent 40 % du réseau routier, et canalisent 55 % des accidents fatals, soit 1 911 morts en 2016, contre 1 019 morts en ville, où les utilisateurs sont plus abondants et fragiles, à savoir les cyclistes et les piétons.
La vitesse abusive est également en cause, dans 31 % des accidents funestes, 29 % de la surconsommation d’alcool, 9 % de la fatigue et 20 % de l’absence de ceinture.
La réduction de la vitesse permet de limiter la distance d’arrêt de la voiture, lors d’un freinage brutal, c’est-à-dire 55 mètres à 80 km/h, contre 65 mètres à 90 km/h. Cet ordre de grandeur change en fonction de l’inhérence de la route ainsi que de l’attitude du conducteur.