Pour celles et ceux qui doutent de l’efficacité et de la sécurité de ce genre de véhicule, sachez que la Google Car parcours les routes des Etats-Unis depuis plusieurs années sans jamais avoir été responsable d’un accident.
Dans cet article, je vais essayer de vous présenter un peu plus cette voiture un peu particulière.
Une voiture autonome
La Google Car suscite déjà l’intérêt de nombreuses personnes, bien qu’elle ne soit pas encore prete à être commercialisé au grand public.
Cette voiture vient tout droit de l’esprit de deux personnes : Sebastian Thrun et Chris Urmson. Durant la conférence qui s’est déroulée à San Francisco sur les robots et les systèmes intelligents, il a été dévoilé que le fonctionnement de cette voiture s’est appuyé sur les vidéos de test sur route.
La Google Car se sert d’un laser situé sur le toit du véhicule qui sera couplé à un puissant logiciel qui va permettre de générer des cartes en 3D très précises et détaillées. Le cœur du système est un laser positionné sur le toit de la voiture. C’est grâce aux informations de cette carte et du laser que la voiture est capable d’éviter des obstacles et de respecter le code de la route. Comme sur nos voitures récentes, la Google Car embarque également de nombreux radars et capteurs afin de voir les obstacles.
Les feux sont automatiquement détectés grâce à des caméras situées à côté des rétroviseurs et la voiture reçoit en permanence de nombreuses informations GPS sur sa localisation, le trafic sur la route et les routes à prendre en fonction des embouteillages, etc.
Pour quand la commercialisation ?
À l’heure actuelle, Google n’a reçu une autorisation qu’en Californie… Mais la petite voiture du géant américain devrait être commercialisée partout dans le monde à partir de 2020. Pour rappel, la voiture telle qu’elle est aujourd’hui ressemble à une smart un peu plus grosse et peut accueillir deux passagers.
Google à cependant l’intention d’améliorer tout cela d’ici la commercialisation, mais se concentre actuellement sur l’aspect purement technologique afin de proposer une voiture plus sûre que les voitures avec chauffeur. Il lui reste également à prendre en compte l’aspect lié aux travaux sur la voie ou encore les passages piétons.